Cette semaine, je vous raconte une histoire très courte mais pour moi essentielle…
Un vieil homme sage, très vénéré par ceux qui l’approchaient et par ceux qui l’écoutaient, vivait très simplement dans une maison dont le confort était très rudimentaire.
Un jour, il reçut la visite d’un homme riche de la ville voisine. Celui-ci fut très étonné de voir le sage logé dans une pièce meublée seulement d’un tapis, d’une table basse et d’une paillasse.
L’homme riche s’exclama :
-« Mais, où sont vos meubles ? »
L’homme sage répondit :
-« Mais, où sont les vôtres ? »
-« Voyons, Maître, je suis en visite ! Je suis simplement de passage ! »
-« Moi-aussi, voyez-vous ! » répondit le vieil homme en souriant.
Si nous nous attachons trop à ce que nous pensons être nous-mêmes, et que nous n’arrivons pas à lâcher prise, c’est comme si nous nagions constamment à contre courant. C’est épuisant car nous sommes prisonniers de choses qui nous échappent et redoutons les choses qui nous arrivent…
Étant donné l’impermanence de toute chose, l’attachement est une cause de souffrance à venir.
En effet, nous sommes tous de passage :
Apprenons donc à tenir d’une main légère tout ce qui n’est pas éternel…
Passez une bonne semaine….
Merci Arly de partager cette merveilleuse histoire qui est très courte mais elle contient les 3 sujets essentiels : l’impermanence, l’attachement ,et la souffrance. L’impermanence est une notion extrêmement importante. On la retrouve bien sûr dans le bouddhisme. Mais on la retrouve aussi en physique moderne. Ci dessous un article sur ces sujets :
Écoutons l’enseignement du Bouddha :
« Toutes les choses de ce monde sont sujettes au changement et à la destruction : c’est la loi de l’impermanence. »
Tout, absolument tout, même si ce n’est pas apparent tout de suite, a un début et une fin. Aucune entité immuable ne peut exister dans l’univers.
Pourtant, tout au long de notre existence, nous ne faisons que répéter les mêmes gestes inutiles : saisir et retenir. C’est pourquoi, tout au long de notre existence, souffrances et désespoirs se succèdent, car nos désirs ne peuvent jamais être assouvis.
Quoiqu’il fasse, il n’est pas donné à l’homme de conserver si peu que ce soit le fruit de ses efforts.
Ce n’est pas lui qui se dessaisit de ses biens : ce sont eux qui l’abandonnent.
En enseignant la vérité de la non-permanence, le Bouddhisme conduit-il au pessimisme, et vise-t-il à convaincre les hommes de l’inanité de tous leurs efforts ?
Telle est la question que beaucoup de gens se posent, car disent-elles, si rien ne dure, si la poussière doit retourner à la poussière, pourquoi dépenser son énergie et ses forces en vaines agitations ?
Qu’il nous soit permis de répondre à ces critiques.
La loi de la non-permanence est d’abord et surtout un argument, destiné à freiner l’avidité des hommes, leur cupidité, d’une manière générale toutes les passions néfastes à leur salut.
A ceux d’entre nous qui ne sont pas convaincus du caractère précaire des biens de ce monde, le Bouddha enseigne la non-permanence. Mais à ceux dont les yeux se sont déjà ouverts sur cet aspect des êtres et des choses, c’est une vérité plus profonde qu’il enseigne.
La loi de la non-permanence est une loi universelle s’applique au corps humain, à l’âme, comme à tous les êtres et toutes les choses de ce monde.
Si nous arrivons à posséder cette notion essentielle , nous disposerons d’un remède miraculeux contre la souffrance; En effet, si nous comprenons que la nature des choses est d’être en mouvement et en perpétuel changement, alors nous accepterons plus facilement les transformations, et celles-ci ne seront plus une source de souffrance.
Un moine bouddhiste disait ceci : « Ce que j’ai appris en 20 ans de vie monacale, peut se résumer en une phrase : « J’ai appris à n’offrir aucune résistance à ce qui est, à laisser le moment présent être tel qu’il est et à accepter la nature impermanente de toute chose et de toute circonstance. J’ai donc trouvé la paix. »
Comprendre l’impermanence, c’est lâcher l’attachement. Lâcher l’attachement, c’est lâcher la cause de la souffrance.
Merci Thanh pour ce très beau retour, j’espère que mes lectrices apprécient autant que moi tes interventions!
Passe de très bonnes vacances et on se retrouve à ton retour!
Bonjour Arly, merci à toi d’avoir partagé les sujets inspirants. Je voudrais ajouter cet article ci dessous pour compléter les lois universelles enseignés par le Bouddha.
-L’enseignement de Bouddha n’est ni une religion, ni un système, c’est juste un exposé « des choses comme elles sont. » À l’origine, Bouddha est un découvreur, il a découvert les lois universelles, ensuite il les a exposé à ses disciplines.
-Ces lois n’ont pas été créées par quelqu’un en particulier, mais il s’agit les lois naturelles, silencieuses, immuables et puissantes. Voilà les trois lois qui régissent sur tous les êtres et les choses dans l’univers :
– La loi de l’impermanence,
– La loi de causalité ,
– La loi d’inter-dépendance des êtres et des choses.
Ses disciplines écoutent, apprennent et appliquent ces lois. Nous aussi, une fois que nous les comprenons, nous les appliquons dans la vie quotidienne.
1- Un exemple sur la loi de l’impermanence : « Les choses changent d’instant en instant », mais elles nous apparaissent constantes et immuables, car nous voyons les êtres et les objets d’une manière irréaliste.
. C’est pourquoi nous sommes bouleversés quand elles s’arrêtent, d’où l’origine de notre souffrance. Mais l’impermanence n’est pas une fin, car chaque fin laisse place au renouveau. C’est pourquoi il est important de prendre conscience, que « chaque instant présent est précieux ».
2- Un exemple sur la loi de causalité : « Si nous voulons avoir des oranges nous devons semer des graines d’orange ». On ne peut jamais obtenir des oranges en semant des graines de haricot et inversement. Ainsi, l’univers, les êtres ne peuvent, ne se transforment pas par pur hasard, de façon anarchique, mais selon une loi commune : C’est la loi de la causalité.
Les anciens avaient raison de dire :
« Le bien comme le mal, porte toujours des fruits,
La seule différence est qu’ils arrivent tôt ou tard. »
. Le commun des mortels, par manque d’observation précise et judicieuse ne se rend pas compte de l’existence de cette loi. Du fait de cette ignorance, les gens agissent de façon désordonnée, irresponsable, aussi bien vis-à-vis de soi-même que vis-à-vis des autres.
Une fois que nous nous sommes rendu compte que nos actes et nos pensées qui détermine notre propre existence, que nous sommes notre propre architecte dans l’édification de cette existence même, alors sur qui devons nous compter, sinon sur nous-mêmes ?
3- Un exemple sur la loi d’inter-dépendance : « Une cause ne peut pas, à elle seule, produire d’effet ». Tout est interdépendant ; rien n’est autonome et autosuffisant. C’est l’un des enseignements les plus importants du bouddhisme.
Quand nous disons qu’un grain d’orange donne naissance à un oranger , c’est que nous simplifions à dessein le raisonnement.
Les facteurs déterminants qui contribuent à faire croître un arbre, ne se limitent pas à une graine. Il y a aussi la terre, l’humidité, le fertilisant, la température de l’air et ainsi de suite.
Ainsi, les êtres et les choses de l’univers sont la résultante de plusieurs causes. Une cause unique ne pourrait pas produire un effet sans l’aide d’autre causes.
. Mais habituellement, notre « politique de l’égo » consiste à utiliser les autres pour conforter notre propre bien-être, à penser que le bonheur personnel est acquis au détriment et dans l’oubli d’autrui. Cette position égocentrique porte préjudice à ceux qui en sont prisonniers.
Car en réalité, ce que nous sommes en tant qu’être humain, tout ce que nous utilisons et consommons, nous le devons à d’autres. Notre bien-être dépend du bien-être d’autrui.
. Le véritable bonheur qui allie paix intérieure et paix extérieur est fondé sur ce constat.
Par conséquence, si nous aspirons tous à être heureux, il est absurde de s’acharner à poursuivre un bonheur purement individuel.
Les souffrances de l’humanité témoignent des méfaits d’une telle attitude qui dresse des fossés entre les hommes. En revanche, lorsque l’attachement à notre personne diminue, nous parvenons de plus en plus à ressentir à quel point l’autre est notre semblable.
Merci Thanh!Formidable comme d’habitude!
je t’embrasse
Merci Arly de partager cette merveilleuse histoire qui est très courte mais elle contient les 3 sujets essentiels : l’impermanence, l’attachement ,et la souffrance. L’impermanence est une notion extrêmement importante. On la retrouve bien sûr dans le bouddhisme. Mais on la retrouve aussi en physique moderne. Ci dessous un article sur ces sujets :
Écoutons l’enseignement du Bouddha :
« Toutes les choses de ce monde sont sujettes au changement et à la destruction : c’est la loi de l’impermanence. »
Tout, absolument tout, même si ce n’est pas apparent tout de suite, a un début et une fin. Aucune entité immuable ne peut exister dans l’univers.
Pourtant, tout au long de notre existence, nous ne faisons que répéter les mêmes gestes inutiles : saisir et retenir. C’est pourquoi, tout au long de notre existence, souffrances et désespoirs se succèdent, car nos désirs ne peuvent jamais être assouvis.
Quoiqu’il fasse, il n’est pas donné à l’homme de conserver si peu que ce soit le fruit de ses efforts.
Ce n’est pas lui qui se dessaisit de ses biens : ce sont eux qui l’abandonnent.
En enseignant la vérité de la non-permanence, le Bouddhisme conduit-il au pessimisme, et vise-t-il à convaincre les hommes de l’inanité de tous leurs efforts ?
Telle est la question que beaucoup de gens se posent, car disent-elles, si rien ne dure, si la poussière doit retourner à la poussière, pourquoi dépenser son énergie et ses forces en vaines agitations ?
Qu’il nous soit permis de répondre à ces critiques.
La loi de la non-permanence est d’abord et surtout un argument, destiné à freiner l’avidité des hommes, leur cupidité, d’une manière générale toutes les passions néfastes à leur salut.
A ceux d’entre nous qui ne sont pas convaincus du caractère précaire des biens de ce monde, le Bouddha enseigne la non-permanence. Mais à ceux dont les yeux se sont déjà ouverts sur cet aspect des êtres et des choses, c’est une vérité plus profonde qu’il enseigne.
La loi de la non-permanence est une loi universelle s’applique au corps humain, à l’âme, comme à tous les êtres et toutes les choses de ce monde.
Si nous arrivons à posséder cette notion essentielle , nous disposerons d’un remède miraculeux contre la souffrance; En effet, si nous comprenons que la nature des choses est d’être en mouvement et en perpétuel changement, alors nous accepterons plus facilement les transformations, et celles-ci ne seront plus une source de souffrance.
Un moine bouddhiste disait ceci : « Ce que j’ai appris en 20 ans de vie monacale, peut se résumer en une phrase : « J’ai appris à n’offrir aucune résistance à ce qui est, à laisser le moment présent être tel qu’il est et à accepter la nature impermanente de toute chose et de toute circonstance. J’ai donc trouvé la paix. »
Comprendre l’impermanence, c’est lâcher l’attachement. Lâcher l’attachement, c’est lâcher la cause de la souffrance.
Merci Thanh pour ce très beau retour, j’espère que mes lectrices apprécient autant que moi tes interventions!
Passe de très bonnes vacances et on se retrouve à ton retour!
Bonjour Arly, merci à toi d’avoir partagé les sujets inspirants. Je voudrais ajouter cet article ci dessous pour compléter les lois universelles enseignés par le Bouddha.
-L’enseignement de Bouddha n’est ni une religion, ni un système, c’est juste un exposé « des choses comme elles sont. » À l’origine, Bouddha est un découvreur, il a découvert les lois universelles, ensuite il les a exposé à ses disciplines.
-Ces lois n’ont pas été créées par quelqu’un en particulier, mais il s’agit les lois naturelles, silencieuses, immuables et puissantes. Voilà les trois lois qui régissent sur tous les êtres et les choses dans l’univers :
– La loi de l’impermanence,
– La loi de causalité ,
– La loi d’inter-dépendance des êtres et des choses.
Ses disciplines écoutent, apprennent et appliquent ces lois. Nous aussi, une fois que nous les comprenons, nous les appliquons dans la vie quotidienne.
1- Un exemple sur la loi de l’impermanence : « Les choses changent d’instant en instant », mais elles nous apparaissent constantes et immuables, car nous voyons les êtres et les objets d’une manière irréaliste.
. C’est pourquoi nous sommes bouleversés quand elles s’arrêtent, d’où l’origine de notre souffrance. Mais l’impermanence n’est pas une fin, car chaque fin laisse place au renouveau. C’est pourquoi il est important de prendre conscience, que « chaque instant présent est précieux ».
2- Un exemple sur la loi de causalité : « Si nous voulons avoir des oranges nous devons semer des graines d’orange ». On ne peut jamais obtenir des oranges en semant des graines de haricot et inversement. Ainsi, l’univers, les êtres ne peuvent, ne se transforment pas par pur hasard, de façon anarchique, mais selon une loi commune : C’est la loi de la causalité.
Les anciens avaient raison de dire :
« Le bien comme le mal, porte toujours des fruits,
La seule différence est qu’ils arrivent tôt ou tard. »
. Le commun des mortels, par manque d’observation précise et judicieuse ne se rend pas compte de l’existence de cette loi. Du fait de cette ignorance, les gens agissent de façon désordonnée, irresponsable, aussi bien vis-à-vis de soi-même que vis-à-vis des autres.
Une fois que nous nous sommes rendu compte que nos actes et nos pensées qui détermine notre propre existence, que nous sommes notre propre architecte dans l’édification de cette existence même, alors sur qui devons nous compter, sinon sur nous-mêmes ?
3- Un exemple sur la loi d’inter-dépendance : « Une cause ne peut pas, à elle seule, produire d’effet ». Tout est interdépendant ; rien n’est autonome et autosuffisant. C’est l’un des enseignements les plus importants du bouddhisme.
Quand nous disons qu’un grain d’orange donne naissance à un oranger , c’est que nous simplifions à dessein le raisonnement.
Les facteurs déterminants qui contribuent à faire croître un arbre, ne se limitent pas à une graine. Il y a aussi la terre, l’humidité, le fertilisant, la température de l’air et ainsi de suite.
Ainsi, les êtres et les choses de l’univers sont la résultante de plusieurs causes. Une cause unique ne pourrait pas produire un effet sans l’aide d’autre causes.
. Mais habituellement, notre « politique de l’égo » consiste à utiliser les autres pour conforter notre propre bien-être, à penser que le bonheur personnel est acquis au détriment et dans l’oubli d’autrui. Cette position égocentrique porte préjudice à ceux qui en sont prisonniers.
Car en réalité, ce que nous sommes en tant qu’être humain, tout ce que nous utilisons et consommons, nous le devons à d’autres. Notre bien-être dépend du bien-être d’autrui.
. Le véritable bonheur qui allie paix intérieure et paix extérieur est fondé sur ce constat.
Par conséquence, si nous aspirons tous à être heureux, il est absurde de s’acharner à poursuivre un bonheur purement individuel.
Les souffrances de l’humanité témoignent des méfaits d’une telle attitude qui dresse des fossés entre les hommes. En revanche, lorsque l’attachement à notre personne diminue, nous parvenons de plus en plus à ressentir à quel point l’autre est notre semblable.
Merci Thanh!Formidable comme d’habitude!
je t’embrasse
Encore une histoire si instructive.
Nous laissons dans une société de consommation et notre éducation comme notre culture nous poussent à acquérir, entasser…
Il faut faire un travail sur nous même pour nous contenter de l’ essentiel .
Mais déjà le fait de s’en rendre compte,de s’ouvrir à d’autres pensées et d autres cultures nous fait avancer.
L important est d être heureux et c est vrai que le bonheur est en soi et dans les petites choses.
Merci pour votre blog c est un BONHEUR
Merci Sylvie pour ce retour qui fait tellement de bien!
Encore une histoire si instructive.
Nous laissons dans une société de consommation et notre éducation comme notre culture nous poussent à acquérir, entasser…
Il faut faire un travail sur nous même pour nous contenter de l’ essentiel .
Mais déjà le fait de s’en rendre compte,de s’ouvrir à d’autres pensées et d autres cultures nous fait avancer.
L important est d être heureux et c est vrai que le bonheur est en soi et dans les petites choses.
Merci pour votre blog c est un BONHEUR
Merci Sylvie pour ce retour qui fait tellement de bien!
Bonjour Arlette je viens de découvrir les commentaires de Thanh
formidable rencontre, je retrouve certaines paroles de mon grand-père (j’en a eu les larmes aux yeux). Merci pour ce rassemblement d’AMOUR parce que avant le partage il y a l »AMOUR DE L’AUTRE.
Au plaisir de vous lire..
Plaisir partagé Nathalie. J’ai tant de gratitude lorsque je lis vos commentaires !
A très vite
Bonjour Arlette je viens de découvrir les commentaires de Thanh
formidable rencontre, je retrouve certaines paroles de mon grand-père (j’en a eu les larmes aux yeux). Merci pour ce rassemblement d’AMOUR parce que avant le partage il y a l »AMOUR DE L’AUTRE.
Au plaisir de vous lire..
Plaisir partagé Nathalie. J’ai tant de gratitude lorsque je lis vos commentaires !
A très vite