Un vieux paysan suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu’il possédait un cheval blanc extraordinaire. Ses voisins l’encourageaient à vendre l’animal pour assurer ses vieux jours, mais chaque fois qu’on lui proposait une fortune pour l’animal, le vieillard répondait :- « Ce cheval est beaucoup plus qu’un animal pour moi, c’est un ami, et je ne peux pas le vendre. »
Un jour, le cheval blanc disparût. “Malédiction! Malédiction!” dirent tous les voisins assemblés devant l’étable vide “Pauvre idiot, il était prévisible qu’on te volerait cette bête. Pourquoi ne l’as-tu pas vendue? Tu as perdu l’occasion d’assurer tes vieux jours”.
Le vieux paysan se montra plus circonspect et il répondit:
– «N’exagérons rien: disons que le cheval ne se trouve plus dans l’étable. C’est un fait. Tout le reste n’est qu’une appréciation de votre part. « Malédiction, Bénédiction, qui sait ? »»
Les gens se moquèrent du vieil homme car ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d’esprit.
Mais quelques jours plus tard, le cheval blanc revint avec tout un troupeau de chevaux blancs magnifiques.«Bénédiction! Bénédiction! Tu avais raison, ce n’était pas un malheur mais une bénédiction! »Et le vieux répond :
-« Je n’irais pas jusque là: contentons-nous de dire que le cheval blanc est revenu. « Bénédiction, Malédiction, qui sait ?” ».
Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze beaux chevaux était indubitablement un cadeau du ciel, et qui pouvait le nier ?
Mais quelques temps plus tard, le fils du vieux paysan entreprit le dressage des chevaux et l’un d’eux le jeta à terre et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis : “Malédiction! Malédiction! Pauvre ami ! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance. Voici que ton fils unique est estropié. Qui donc t’aidera dans tes vieux jours ? Tu es vraiment à plaindre.»
-«Voyons, rétorqua le paysan, n’allez pas si vite. Mon fils a perdu l’usage de ses jambes, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l’avenir. « Malédiction, Bénédiction, qui sait ?»
De fait, quelque temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du village furent enrôlés dans l’armée, à l’exception du fils de notre vieux paysan. De nouveau les voisins s’écrièrent: “Bénédiction! Bénédiction! Quelle chance de garder ton fils avec toi tandis que nos fils vont se faire tuer.»
Et de nouveau le vieux paysan de dire:
– «Je vous en prie, ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l’armée, le mien reste à la maison, c’est tout ce que nous puissions dire. « Bénédiction, Malédiction qui sait ?”»
Je vous laisse réfléchir….
Bonjour Arlette,
Je voudrais partager mes deux citations préférées sur ce thème :
« Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure.
Asseyez vous auprès d’une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C’est ça « la relativité ». (A.Einstein)
« La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans « l’absolu », mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons. » (Dalai Lama)
Merci Thanh! Ne rate mon article du 30 août! 🙂