Un homme captura un jour un serin. L’oiseau, si petit qu’il tenait dans la paume de sa main, tenta de négocier sa liberté en ces termes :
– Qu’attends-tu donc de moi ? Je suis si petit, si maigre, je n’ai que la peau sur les os ! Rends-moi la liberté ! En échange, je te dirai trois vérités très utiles.
L’homme reste sceptique:
– Soit. Mais comment pourrai-je savoir si tes vérités sont utiles pour moi ?
– C’est très simple : Je te dirai la première vérité lorsque je serai encore dans ta main. Je te dirai la seconde lorsque je serai sur la branche de cet arbre; ainsi, tu auras encore le pouvoir de me rattraper si cette vérité ne te convient pas. Enfin, je te dirai la troisième, la plus importante, lorsque je serai là-haut dans le ciel.
– D’accord. Dis-moi la première vérité.
– La voici : « Si tu perds quelque chose, même s’il s’agit de ta propre vie, tu ne dois pas le regretter ». Voilà une vérité profonde, pensa l’homme : « Le non-attachement aux formes extérieures, en effet, est le secret de la vraie liberté ».
Et il ouvrit la main. L’oiseau s’envola sur la branche, d’où il proféra sa deuxième vérité :
– « Si l’on te raconte une absurdité, n’y crois sous aucun prétexte avant d’en avoir eu la preuve ! »
– Très bien.Tu es beaucoup plus sage que ne le laissait prévoir ton minuscule crâne d’oiseau : « L’être humain, en effet, est naturellement attiré par le mensonge et l’illusion, nés de sa convoitise! »
-Mais quelle est donc la troisième vérité ?
Le serin qui planait désormais dans les hauteurs du ciel,lui répondit ;
– C’est que j’ai dans l’estomac, deux diamants gros chacun comme un de tes poings. Si tu m’avais tué, ta fortune était faite !
Fou de rage, l’homme tenta de jeter des pierres au serin.
Puis, s’accusant, maudissant sa stupidité, il se mit à pleurer sur son sort.
L’oiseau s’exclama alors :
– Imbécile ! Je t’ai dit de ne jamais regretter aucune chose, et tu regrettes déjà de m’avoir libéré ! Je t’ai dit de ne jamais croire une absurdité, et tu m’as cru lorsque j’ai prétendu, moi qui tiens dans la paume de ta main, avoir avalé deux diamants gros comme tes poings !
« En raison de ta convoitise et de ton aveuglement, tu ne pourras jamais être libre et heureux. »
Sans commentaire…. A la semaine prochaine!
Bonjour Arly,,
A mon avis, cette histoire nous enseigne qu’il y a un décalage entre comprendre les choses en théorie et être capable de l’intégrer et le mettre en pratique. Je voudrais partager cet article sur ce thème :
« L’être humain, en effet, est naturellement attiré par le mensonge et l’illusion, nés de sa convoitise! »
Un exemple pour comprendre la nature de cette illusion : dans le langage parlé on dit « le Soleil se lève, le Soleil se couche ». En vérité le Soleil ne se lève et ne se couche jamais, c’est la Terre qui tourne. Néanmoins ce que nous disons au quotidien n’est pas un mensonge, c’est une vérité conventionnelle. Cependant il existe des vérités ultimes.
Lorsque le Bouddha a atteint l’éveil, la première chose qu’il a enseigné , a été la nature de la vérité ultime, la vrai nature de l’esprit. Mais personne n’a compris ce qu’il voulait dire.
Le Bouddha alors a enseigné la première noble de la vérité : la vérité de la souffrance.
Vous allez peut être penser que c’est parce que ce groupe d’ignorants n’a rien compris il y a 2500 ans, que nous devons maintenant supporter tous ces rituel et écouter 84 000 enseignements et ainsi de suite. Mais c’est à nous que s’adressent ces enseignements !
Si le Bouddha est assis en face de nous et nous expliquait la véritable nature ultime de l’esprit, serions-nous capable de comprendre et de le mettre en pratique ?
Et si l’on nous disait que : » Tout ce que vous avez à faire c’est abandonner l’attachement ». Pourrions-nous le faire ?
-Il y a un différent entre comprendre ce point de vue et être capable de l’intégrer et le mettre en pratique. Pour cela, il nous faut transcender les schémas habituels de la parole et surtout l’esprit: c’est le défi des schémas habituels.
En effet, bien que la bonté fondamentale intrinsèque soit en chacun de nous, nous sommes encore confrontés à des défis incroyables, connus comme nos schémas habituels.
– Par exemple, si la colère survient, plutôt que d’essayer de comprendre le point de vue de l’autre, nous jugeons les sons, les actes que nous percevons, ce qui nous entraine dans des fabrications mentales, nous sommes alors incapable de gérer notre colère..
Pourquoi ? Parce que les schémas habituels nous offre un terrain familier : c’est là que nous vivons, que nous avons fait des expériences, et petit à petit, nous renforçons nos habitudes en répétant notre perception, notre pensée, notre action sur les mêmes schémas établis (les fabrications mentales : la peur, la joie, la colère, les jugements …) .
Il se peut que nous n’aimons pas notre colère, mais si la colère ,la jalousie, sont un terrain familier, elles sont, en effet pour nous, plus familières que la tolérance.
Et malgré nos aspirations, nous sommes incapables de nous débarrasser de notre colère, notre jalousie, et de nous tourner vers la tolérance.
-Selon le bouddhisme, il n’est pas nécessaire que nous commencions par changer le monde ou que nous transformions toute ignorance en sagesse. Nous comprenons bien que c’est l’esprit que nous devons entrainer.
-Mais comment arriver à briser ce qui est devenu les schémas bien établis des pensées, de parole et des actes dans la vie quotidien ?
-On commence par la pratique. Ce qui est important dans la pratique est la qualité et non la quantité. Avant de penser à générer la tolérance, la compassion envers la souffrance et l’ignorance de tous les êtres , il nous faut commencer à « apprendre à percer nos propres illusions ».
Voir ce que nous expérimentons une illusion n’est pas une façon de détruire la réalité relative.
C’est une façon d’étudier son essence, ce qui est propre à notre nature authentique.
En ignorant nos propres illusions, nous allons finir par créer des complexités, de passer notre vie à essayer de rendes choses tangibles alors qu’elles ne sont pas !
-Un exemple sur la pratique :
Si vous décidez qu’à partir de maintenant de ne plus blesser physiquement ou moralement les autres : C’est quelque chose qui devrait être réalisable. Il ne devrait pas y avoir d’obstacles réels à exprimer la gentillesse dans vos paroles. Vous devriez faire un effort pour exprimer vos paroles correctement, de façon à apporter quelque chose aux autres.
Pour en arriver, il est nécessaire que vous ayez un certain maîtrise de votre esprit. Il est en effet impossible de correctement maîtriser ce que vous ne connaissez pas.
Un sage disait d’ailleurs à ce propos :
« Vous ne pouvez vous libérer de ce que vous ne connaissez pas »
Seulement, il ne s’agit pas de connaissance livresque ou intellectuelle, mais de l’appréhension directe du phénomène en question et ici de nos émotions.
Une fois encore Thanh, je suis éblouie par toutes ces connaissances que tu nous transmets dans tes commentaires.
Je pense que celui-ci mériterait une meilleure exposition en étant un article complet…
Je te remercie du fond du coeur!
Je suis très heureuse de pouvoir partager avec vous quelques notions fondamentales du bouddhisme que je connais.
Cet article est mon préféré, il met en évidence que le cœur de la méthode de pratiquer est dans la façon de se comporter au quotidien.
Et pourtant ce n’est pas facile, pour ma part, je ressemble parfois … à la personne dans cette histoire. Car, sans y penser, je laisse prendre le pouvoir mes mauvaises habitudes (les pensées égoïstes, les critiques proférées et les comportements mensongers…) .
Or je sais pertinemment la cause :
« L’égo est le souverain le plus exigeant du monde empoisonné de l’esprit qu’il gouverne. Source de tous les conflits, il se nourrit d’orgueil et d’avidité. »
« En effet, pratiquer une religion comme le bouddhisme, c’est cultiver son mental.
En langue tibétaine, « religion » se dit chö, qui signifie adapter, se perfectionner, progresser. Au fond, elle repose sur la transformation de ce qui est à l’origine de la souffrance pour triompher de nos comportements incorrects.
Le terme sanskrit qui correspond à « religion » est dharma, qui a le sens de « maîtriser »: se protéger d’une souffrance inopportune en créant des antidotes contre les causes de cette souffrance.
-Par la pratique, vous développez des antidotes contre les actes non vertueux du corps, de la parole et de l’esprit. Et ainsi, vous vous protégez des souffrances dont ils auraient pu être l’origine.
-La religion sous cet aspect comprend autant les antidotes aux émotions négatives que la libération de ces émotions destructrices et leurs effets. Voilà le fondement de la religion bouddhiste.
Pour en finir, à méditer cet enseignement du Bouddha :
» La PENSEE se manifeste par une parole,
La PAROLE se traduit par un acte,
L’ACTE devient une habitude,
Et l’HABITUDE se solidifie en caractère.
Alors, observe avec soin la pensée et ses méandres,
Et laisse la jaillir de l’amour,
Né du souci de tous les êtres,
De même que l’ombre suit le corps,
Tel on PENSE, tel on DEVIENT. «
Merci Thanh pour le temps que tu prends pour nous éclairer encore davantage!
Je t’embrasse
Bonjour Arly,,
A mon avis, cette histoire nous enseigne qu’il y a un décalage entre comprendre les choses en théorie et être capable de l’intégrer et le mettre en pratique. Je voudrais partager cet article sur ce thème :
« L’être humain, en effet, est naturellement attiré par le mensonge et l’illusion, nés de sa convoitise! »
Un exemple pour comprendre la nature de cette illusion : dans le langage parlé on dit « le Soleil se lève, le Soleil se couche ». En vérité le Soleil ne se lève et ne se couche jamais, c’est la Terre qui tourne. Néanmoins ce que nous disons au quotidien n’est pas un mensonge, c’est une vérité conventionnelle. Cependant il existe des vérités ultimes.
Lorsque le Bouddha a atteint l’éveil, la première chose qu’il a enseigné , a été la nature de la vérité ultime, la vrai nature de l’esprit. Mais personne n’a compris ce qu’il voulait dire.
Le Bouddha alors a enseigné la première noble de la vérité : la vérité de la souffrance.
Vous allez peut être penser que c’est parce que ce groupe d’ignorants n’a rien compris il y a 2500 ans, que nous devons maintenant supporter tous ces rituel et écouter 84 000 enseignements et ainsi de suite. Mais c’est à nous que s’adressent ces enseignements !
Si le Bouddha est assis en face de nous et nous expliquait la véritable nature ultime de l’esprit, serions-nous capable de comprendre et de le mettre en pratique ?
Et si l’on nous disait que : » Tout ce que vous avez à faire c’est abandonner l’attachement ». Pourrions-nous le faire ?
-Il y a un différent entre comprendre ce point de vue et être capable de l’intégrer et le mettre en pratique. Pour cela, il nous faut transcender les schémas habituels de la parole et surtout l’esprit: c’est le défi des schémas habituels.
En effet, bien que la bonté fondamentale intrinsèque soit en chacun de nous, nous sommes encore confrontés à des défis incroyables, connus comme nos schémas habituels.
– Par exemple, si la colère survient, plutôt que d’essayer de comprendre le point de vue de l’autre, nous jugeons les sons, les actes que nous percevons, ce qui nous entraine dans des fabrications mentales, nous sommes alors incapable de gérer notre colère..
Pourquoi ? Parce que les schémas habituels nous offre un terrain familier : c’est là que nous vivons, que nous avons fait des expériences, et petit à petit, nous renforçons nos habitudes en répétant notre perception, notre pensée, notre action sur les mêmes schémas établis (les fabrications mentales : la peur, la joie, la colère, les jugements …) .
Il se peut que nous n’aimons pas notre colère, mais si la colère ,la jalousie, sont un terrain familier, elles sont, en effet pour nous, plus familières que la tolérance.
Et malgré nos aspirations, nous sommes incapables de nous débarrasser de notre colère, notre jalousie, et de nous tourner vers la tolérance.
-Selon le bouddhisme, il n’est pas nécessaire que nous commencions par changer le monde ou que nous transformions toute ignorance en sagesse. Nous comprenons bien que c’est l’esprit que nous devons entrainer.
-Mais comment arriver à briser ce qui est devenu les schémas bien établis des pensées, de parole et des actes dans la vie quotidien ?
-On commence par la pratique. Ce qui est important dans la pratique est la qualité et non la quantité. Avant de penser à générer la tolérance, la compassion envers la souffrance et l’ignorance de tous les êtres , il nous faut commencer à « apprendre à percer nos propres illusions ».
Voir ce que nous expérimentons une illusion n’est pas une façon de détruire la réalité relative.
C’est une façon d’étudier son essence, ce qui est propre à notre nature authentique.
En ignorant nos propres illusions, nous allons finir par créer des complexités, de passer notre vie à essayer de rendes choses tangibles alors qu’elles ne sont pas !
-Un exemple sur la pratique :
Si vous décidez qu’à partir de maintenant de ne plus blesser physiquement ou moralement les autres : C’est quelque chose qui devrait être réalisable. Il ne devrait pas y avoir d’obstacles réels à exprimer la gentillesse dans vos paroles. Vous devriez faire un effort pour exprimer vos paroles correctement, de façon à apporter quelque chose aux autres.
Pour en arriver, il est nécessaire que vous ayez un certain maîtrise de votre esprit. Il est en effet impossible de correctement maîtriser ce que vous ne connaissez pas.
Un sage disait d’ailleurs à ce propos :
« Vous ne pouvez vous libérer de ce que vous ne connaissez pas »
Seulement, il ne s’agit pas de connaissance livresque ou intellectuelle, mais de l’appréhension directe du phénomène en question et ici de nos émotions.
Une fois encore Thanh, je suis éblouie par toutes ces connaissances que tu nous transmets dans tes commentaires.
Je pense que celui-ci mériterait une meilleure exposition en étant un article complet…
Je te remercie du fond du coeur!
Je suis très heureuse de pouvoir partager avec vous quelques notions fondamentales du bouddhisme que je connais.
Cet article est mon préféré, il met en évidence que le cœur de la méthode de pratiquer est dans la façon de se comporter au quotidien.
Et pourtant ce n’est pas facile, pour ma part, je ressemble parfois … à la personne dans cette histoire. Car, sans y penser, je laisse prendre le pouvoir mes mauvaises habitudes (les pensées égoïstes, les critiques proférées et les comportements mensongers…) .
Or je sais pertinemment la cause :
« L’égo est le souverain le plus exigeant du monde empoisonné de l’esprit qu’il gouverne. Source de tous les conflits, il se nourrit d’orgueil et d’avidité. »
« En effet, pratiquer une religion comme le bouddhisme, c’est cultiver son mental.
En langue tibétaine, « religion » se dit chö, qui signifie adapter, se perfectionner, progresser. Au fond, elle repose sur la transformation de ce qui est à l’origine de la souffrance pour triompher de nos comportements incorrects.
Le terme sanskrit qui correspond à « religion » est dharma, qui a le sens de « maîtriser »: se protéger d’une souffrance inopportune en créant des antidotes contre les causes de cette souffrance.
-Par la pratique, vous développez des antidotes contre les actes non vertueux du corps, de la parole et de l’esprit. Et ainsi, vous vous protégez des souffrances dont ils auraient pu être l’origine.
-La religion sous cet aspect comprend autant les antidotes aux émotions négatives que la libération de ces émotions destructrices et leurs effets. Voilà le fondement de la religion bouddhiste.
Pour en finir, à méditer cet enseignement du Bouddha :
» La PENSEE se manifeste par une parole,
La PAROLE se traduit par un acte,
L’ACTE devient une habitude,
Et l’HABITUDE se solidifie en caractère.
Alors, observe avec soin la pensée et ses méandres,
Et laisse la jaillir de l’amour,
Né du souci de tous les êtres,
De même que l’ombre suit le corps,
Tel on PENSE, tel on DEVIENT. «
Merci Thanh pour le temps que tu prends pour nous éclairer encore davantage!
Je t’embrasse
Bonjour Arlette
je vais prendre soin de bien connaitre ton blog qui a l’air super
entre autre, les poches sous les yeux sont malheureusement bien visibles aussi pour moi…beurk..mais je transmet à Danièle
bien heureuse te t’avoir connue
et hop hop hop à nous la vie
bises
Mina
Super Mina
Bienvenue sur les Sexygénaires!!
Bonjour Arlette
je vais prendre soin de bien connaitre ton blog qui a l’air super
entre autre, les poches sous les yeux sont malheureusement bien visibles aussi pour moi…beurk..mais je transmet à Danièle
bien heureuse te t’avoir connue
et hop hop hop à nous la vie
bises
Mina
Super Mina
Bienvenue sur les Sexygénaires!!
J’aimerai suivre votre blog, je vous ai regardé à l’émission de Faustine et j’ai adoré.
Merci et bienvenue sur mon blog!
J’aimerai suivre votre blog, je vous ai regardé à l’émission de Faustine et j’ai adoré.
Merci et bienvenue sur mon blog!