Pour beaucoup d’entre nous, le mois de novembre est le début d’une période difficile. C’est ce que l’on appelle le « blues de l’hiver » ou encore la dépression saisonnière. Les femmes sont, en général, plus touchées que les hommes par ce type de dépression, environ 80 % des sujets atteints par ces troubles saisonniers. Attention, cependant certains enfants ou adolescents peuvent aussi souffrir de ce problème ainsi que les travailleurs de nuit ou les personnes travaillant ou vivant dans des endroits peu ou mal éclairés, même en été.
Cette dépression, appelée « saisonnière » parce qu’elle se manifeste surtout en automne et en hiver, année après année, quand les jours raccourcissent et que la luminosité diminue. À titre d’exemple, le 21 juin, au solstice d’été, nous avons 16 heures de soleil très intense. Par contre, le 21 décembre, au solstice d’hiver, nous avons à peine 8 heures de soleil très tamisé.
Les différentes recherches menées sur ce sujet indiquent plusieurs causes possibles. On sait que la lumière joue un rôle important dans la régulation de l’horloge biologique interne qui contrôle entre autres les cycles d’éveil et de sommeil et la sécrétion de diverses hormones selon l’heure du jour. On pense donc que cette forme de dépression serait due à une modification du rythme circadien (24 heures, soit notre rythme biologique) et une variation de la sécrétion de la mélatonine. Par ailleurs, il y aurait aussi une dysfonction de la sécrétion de deux neurotransmetteurs – la dopamine et la sérotonine – chez les patients atteints de cette dépression saisonnière.
Parmi les symptômes rapportés, on note : fatigue, humeur dépressive, augmentation de l’appétit, envie irrésistible d’hydrates de carbone et de féculents, prise de poids, besoin accru de sommeil, baisse de la libido, difficulté à respecter des échéances, tendances à tout reporter au lendemain, etc…
Si vous ressentez un ou plusieurs de ces symptômes, il est important de consulter pour vous assurer du bon diagnostic.
Que faire si on a le blues de l’hiver?
En premier lieu, habillez-vous chaudement et sortez de chez vous. Essayez par exemple, la marche rapide pendant 30 à 60 minutes, le matin. Ainsi, en plus de bénéficier des effets positifs de la lumière du jour, vous sécréterez de la sérotonine grâce à l’activité physique.
Essayez d’avoir une alimentation saine, comprenant entre autres plus d’aliments protéiques (oeuf, poulet, poisson) qui apportent une plus grande énergie, et ajoutez-y des aliments riches en vitamine B6 comme les amandes, noix, etc.
Pour ceux qui ont des symptômes importants, plus ou moins améliorés avec l’exercice et une meilleure alimentation, il est suggéré de faire des séances de luminothérapie, d’une durée de 30 minutes devant le journal ou l’ordinateur, chaque matin. Ce type de traitement s’avère efficace pour 60 % à 70 % des gens souffrant, chaque hiver, de ce trouble. Les symptômes sont réduits de 50 % à 80 % après trois à quatre semaines d’utilisation régulière.
Pour être efficace, ce type de traitement doit se pratiquer avec une lampe spécifiquement conçue à cet effet, tout au long de l’hiver. À l’achat, vérifiez qu’il s’agit d’une lampe de 10 000 lux et qu’elle ne vous expose pas à des rayons ultraviolets. La source de lumière doit être placée à la hauteur des yeux, à une distance de 40 cm à 60 cm.
Prenez le temps de vous questionner et si vous avez, chaque année, plusieurs des symptômes énumérés précédemment réagissez rapidement….
Il n’est pas question de laisser le blues de l’hiver vous empêcher de profiter des beaux moments que la vie nous réserve!
Novembre se termine déjà, voici Décembre avec toutes ces belles lumières de Noël qui vous tend les bras…. et si en Janvier vous sentez les symptômes du blues revenir, maintenant, vous savez quoi faire!
Passez une bonne semaine…
Merci Arlette pour très utile article. Je voudrais partager l’histoire ci dessous, car elle m’aide parfois à soigner ‘le blues de l’hiver’. Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et
intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya
auprès d’un Vieux Sage.- « Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie », demanda le Prince.-
« Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable.
Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu
trouveras trois portes : Lis les préceptes indiqués sur chacune d’entre
elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à
t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu
aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans
ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit
devant toi. » Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. 1) La première porte : Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire « Change le monde « . « C’était bien là mon intention, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas. » se dit-il . Et
il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le
poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à
modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse
du conquérant, mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer
certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent. Bien des années passèrent. Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande : – « Qu’as-tu appris sur le chemin ? »- « J’ai appris à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas ». – « C’est bien. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise. » 2) La deuxième porte : le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire » Change les autres ». « C’était
bien là mon intention.Les autres sont source de plaisir, de joie et de
satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. » se dit-il . Et
il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire
chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper
leurs défauts. Bien des années passèrent. Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : – « Qu’as-tu appris sur le chemin ? »- « J’ai appris que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines,
de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le
révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces
choses. » – « Tu as raison. Par ce qu’ils réveillent
en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers
ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers
ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux, la vie t’enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir. » 3) La troisième porte : le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots » Change-toi toi-même ». « Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, » se dit-il. Il
chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à
supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui,
tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.Après bien des
années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et
des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :- « Qu’as-tu appris sur le chemin ? »- « J’ai appris qu‘il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser. »- « C’est bien » dit le Sage.-
« Oui mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous,
contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le
repos ? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout
abandonner. » – » C’est justement ton prochain apprentissage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. » /——————————————————–/ 1) Revenant à la troisième porte : le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s’aperçut quelle portait sur sa face arrière une inscription qui disait » Accepte-toi toi-même. »Le
Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait
franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. « Quand on combat
on devient aveugle », se dit-il. Il vit aussi, gisant sur le sol,
éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui :
ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons.
Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il
apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :- « Qu’as-tu appris sur le chemin ? »- « J’ai appris que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement. » – « C’est bien: C’est « la première Sagesse ». Maintenant tu peux repasser la troisième porte. » 2) Revenant à la deuxième porte : A peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut » Accepte les autres ».Tout
autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa
vie ; celles qu’il avait aimées comme celles qu’il avait détestées.
Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais
à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs
imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et
contre quoi il s’était battu. Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. – « Qu’as-tu appris sur le chemin ? » demanda ce dernier.- « J’ai appris qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre deux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement. » – « C’est bien : C’est « la seconde Sagesse ». Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte. » 3) Revenant à la première porte : Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut » Accepte le monde ».Curieux,
se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il
regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à
conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la
beauté de toute chose. Par leur perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard ? Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : – « Qu’as-tu appris sur le chemin ? »- « J’ai appris que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le
monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là ; il existe ; c’est tout.
Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en
faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger, inconditionnellement. »- « C’est « la troisième Sagesse ». Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde. »Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita.-
« Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux
Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du
Silence »
Merci Thanh! J’adoooore!
Merci Arlette pour très utile article. Je voudrais partager l’histoire ci dessous, car elle m’aide parfois à soigner ‘le blues de l’hiver’. Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et
intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya
auprès d’un Vieux Sage.- « Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie », demanda le Prince.-
« Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable.
Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu
trouveras trois portes : Lis les préceptes indiqués sur chacune d’entre
elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à
t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu
aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans
ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit
devant toi. » Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. 1) La première porte : Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire « Change le monde « . « C’était bien là mon intention, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas. » se dit-il . Et
il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le
poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à
modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse
du conquérant, mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer
certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent. Bien des années passèrent. Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande : – « Qu’as-tu appris sur le chemin ? »- « J’ai appris à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas ». – « C’est bien. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise. » 2) La deuxième porte : le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire » Change les autres ». « C’était
bien là mon intention.Les autres sont source de plaisir, de joie et de
satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. » se dit-il . Et
il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire
chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper
leurs défauts. Bien des années passèrent. Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : – « Qu’as-tu appris sur le chemin ? »- « J’ai appris que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines,
de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le
révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces
choses. » – « Tu as raison. Par ce qu’ils réveillent
en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers
ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers
ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux, la vie t’enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir. » 3) La troisième porte : le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots » Change-toi toi-même ». « Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, » se dit-il. Il
chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à
supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui,
tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.Après bien des
années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et
des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :- « Qu’as-tu appris sur le chemin ? »- « J’ai appris qu‘il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser. »- « C’est bien » dit le Sage.-
« Oui mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous,
contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le
repos ? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout
abandonner. » – » C’est justement ton prochain apprentissage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. » /——————————————————–/ 1) Revenant à la troisième porte : le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s’aperçut quelle portait sur sa face arrière une inscription qui disait » Accepte-toi toi-même. »Le
Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait
franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. « Quand on combat
on devient aveugle », se dit-il. Il vit aussi, gisant sur le sol,
éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui :
ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons.
Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il
apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :- « Qu’as-tu appris sur le chemin ? »- « J’ai appris que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement. » – « C’est bien: C’est « la première Sagesse ». Maintenant tu peux repasser la troisième porte. » 2) Revenant à la deuxième porte : A peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut » Accepte les autres ».Tout
autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa
vie ; celles qu’il avait aimées comme celles qu’il avait détestées.
Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais
à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs
imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et
contre quoi il s’était battu. Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. – « Qu’as-tu appris sur le chemin ? » demanda ce dernier.- « J’ai appris qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre deux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement. » – « C’est bien : C’est « la seconde Sagesse ». Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte. » 3) Revenant à la première porte : Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut » Accepte le monde ».Curieux,
se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il
regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à
conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la
beauté de toute chose. Par leur perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard ? Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : – « Qu’as-tu appris sur le chemin ? »- « J’ai appris que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le
monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là ; il existe ; c’est tout.
Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en
faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger, inconditionnellement. »- « C’est « la troisième Sagesse ». Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde. »Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita.-
« Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux
Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du
Silence »
Merci Thanh! J’adoooore!